BIOGRAPHIE





Daniel Benquet est médecin généraliste à Marmande depuis 1989. Originaire des Landes par sa famille paternelle, il est venu en voisin participer à la vie sociale, professionnelle et politique de cette ville dès la fin de ses études. Il est marié et père de cinq enfants.

à Friedrichshafen en Allemagne (l’ancienne RFA) le 17 septembre 1960, d’un père sous-officier dans l’armée de l’Air, membre des troupes d'occupation françaises, et d’une mère allemande, Daniel Benquet passe sa petite enfance en Alsace avant de faire sa scolarité à Mont-de-Marsan où son père a été affecté sur la base aérienne 118.

Du côté paternel, les origines sont modestes, des paysans de Chalosse. Le grand-père, ouvrier-charpentier, sera un résistant gaulliste et un autodidacte. Amoureux des livres et de la musique, il transmettra à son fils et à son petit-fils sa passion de la photographie. Daniel Benquet y ajoutera un goût précoce pour l’Histoire qui lui fera découvrir à 13 ans un personnage remarquable, Sun Yat-sen, le fondateur de la Chine moderne, réformateur et démocrate convaincu, dont l’oeuvre fut, hélas, dénaturée et dilapidée par ses successeurs.

Du côté maternel, sa famille a reçu l’empreinte d’une autre histoire, tragique et méconnue, celle des mennonites allemands installés en Ukraine depuis le XIXe siècle et qui durent émigrer en Allemagne à la fin de la seconde guerre mondiale. Ces mennonites, une des églises issues de la Réforme protestante, pratiquaient une religion pacifiste, empreinte de tolérance (on pouvait rester membre de la communauté sans partager sa foi) et ouverte au progrés, contrairement aux Amish d’Amérique du Nord qui appartiennent au même mouvement confessionnel. Cette communauté de colons fut décimée par le Goulag et l’Holodomor, la grande famine provoquée par le régime stalinien en 1932 et 1933 et qui causa près de sept millions de victimes. Tous les hommes de la famille périront entre famine et camp de concentration. Daniel Benquet ne retrouvera les survivants et leurs descendants qu’en 2009, après leur départ de l’ex-URSS.

Cadet d’une fratrie de cinq enfants, Daniel Benquet aura très tôt la vocation médicale mais ce rêve lui semble alors inaccessible car il n’y a qu’un seul salaire pour faire vivre la maison et c’est entreprendre de longues études. L’appui du médecin de famille et une décision prise contre la volonté paternelle conduiront cependant le lycéen du lycée Victor-Duruy, à Mont-de-Marsan, détenteur d’un baccalauréat série D (scientifique et biologique) à s’inscrire au concours d’entrée des études de médecine à l’université Bordeaux II. Il sera reçu dès la première année à la neuvième place, major en anatomie et biochimie, d’un examen réunissant 1 500 candidats. C'est encore aujourd'hui sa plus grande fierté.

Menant de front un engagement syndical étudiant de plan national et la quête de son diplôme, il obtient pour sa thèse de Doctorat d'Etat soutenue en 1988 la mention « échanges internationaux », ce qui la met en bonne place dans les bibliothèques unversitaires de l’étranger. En janvier 1989, il ouvre son cabinet médical place Alfred Neuville, à Marmande. Cette activité prenante ne l’empêchera pas de tenir une place au sein des équipes du FC Marmande ni de s’intéresser à l’histoire de la seigneurie de Caumont auquel il consacrera un ouvrage.

Un engagement syndical étudiant :

  • Président de l'Amicale Corporative des Etudiants en Médecine de Bordeaux (ACEMB) de 1982 à 1985. Cette association regroupait tous les étudiants de la faculté de médecine et fournissait les cours polycopiés, les livres ainsi que le matériel médical. Elle disposait d'un immeuble de trois étages cours de la Somme, à Bordeaux, de deux magasins, et emploie alors onze salariés à temps plein. Une expérience de gestion et de responsabilité irremplaçable.
  • Président fondateur du Comité de Liaison des Etudiants du Sud-Ouest (CLESO), de 1984 à 1986.
  • Président fondateur de l'Union Bordelaise des Etudiants Locataires (UBEL) de 1984 à 1986.
  • Membre du conseil d'administration de la Société Mutualiste des Etudiants du Sud-Ouest (SMESO, mutuelle étudiante).
  • Membre élu du conseil de l'université Bordeaux II (1983 à 1986).

Un engagement national :

  • Président de l'Association Nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) de 1984 à 1986.
  • Président de la Confédération Nationale des Etudiants de France (CNEF) de 1985 à 1987. Partenaire de négociation privilégié du ministère de l’Education nationale, ce regroupement de toutes les associations locales d'étudiants de France s'était alors imposé comme le rival indépendant de l'UNEF (syndicat étudiant lié au Parti Socialiste).

Un engagement politique et citoyen :

   La ligne directrice son engagement politique n'a jamais varié depuis son inscription en 1983 comme militant au Centre des Démocrates Sociaux (CDS) de Gironde. L'humanisme centriste en constitue le socle et l'économie sociale de marché, l'outil indispensable. Le but étant d’apporter le meilleur équilibre possible au pacte social, garant de l’unité de notre pays. Toutes les décisions que Daniel Benquet a pris dans son parcours politique l’ont été en référence à ces principes de base.

  • Président des Jeunes Démocrates Sociaux de Lot-et-Garonne de 1992 à 1994.
  • Président du Centre des Démocrates Sociaux de Lot-et-Garonne de 1994 à 1997.
  • Membre du Bureau de l'UDF de 1994 à 1997.
  • Responsable départemental de « République Solidaire » pour le Lot-et-Garonne 2011 et 2012.
  • Conseiller municipal de Marmande 1995-2001 et 2004-2005 
  • Vice-président du club de réflexion Convergences (2008-2013).


    (Biographie composée par G. D.)



La lettre de candidature adressée aux Marmandais

Marmande le 20 juin 2013
  Madame, monsieur, chers concitoyens,

Dans moins d’un an, les Marmandais, comme tous les Français, auront à choisir leur maire pour six ans. Nombre d’entre vous m’ont sollicité pour conduire une liste d’alternance lors de cette élection. J’y réponds après avoir réfléchi à tout ce qui, dans l’organisation de ma vie personnelle et professionnelle, pouvait rendre possible cet engagement.

Je veux aujourd’hui vous annoncer que je serai candidat
à l’élection municipale de Marmande en mars 2014.

J’ai pris ma décision à partir d’un constat difficile :
    • La crise a gravement fragilisé l’économie de notre territoire et miné ses équilibres sociaux et humains.
    • Jamais le chômage n’a frappé aussi durement les jeunes Marmandais qui
ont pourtant leur vie à construire.
    • Notre ville s’appauvrit : une majorité de nos concitoyens, faute de revenus suffisants, ne participe plus à l’impôt.
    • Le niveau excessif de notre dette municipale et des taxes locales nous interdit désormais tout écart de gestion.

Ce constat n’est pourtant pas une fatalité. Des solutions existentÀ condition de nous affranchir des querelles de partis et d’avoir le courage d’innover. Mais j’aurai l’occasion de vous en reparler dans les mois à venir.
Pour l’heure, je tenais à vous exprimer ma volonté indéfectible de conduire une équipe de Marmandaises et de Marmandais unis et résolus à mettre en oeuvre un programme de gestion communale à même de donner une impulsion nouvelle à notre ville.



Je vous prie de croire en ma fidélité et au total engagement qui sera le mien et celui de mes colistiers dans l’exercice du mandat pour lequel nous vous solliciterons l’an prochain.