vendredi 29 novembre 2013

Article de SUD-OUEST sur les rythmes scolaires: Confirmation du malaise

Publié le 22/11/2013 à 06h00 | Mise à jour : 22/11/2013 à 10h39
Par Léa Aubrit
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Rythmes scolaires : le bilan du côté des parents de Marmande

Elus au Conseil d’école ou simplement parents, ils ont aussi leur avis sur la réforme.

Cette année, la rentrée, ici à l’école Labrunie en septembre, a bousculé les habitudes.

Cette année, la rentrée, ici à l’école Labrunie en septembre, a bousculé les habitudes. (Archives A. G)

Depuis la rentrée, les choses ont changé. Toutes les écoles de Marmande ont adopté la réforme des rythmes scolaires. Les enfants commencent donc à 9 heures et finissent à 16 h 15. La journée est ainsi réduite et une demi-journée supplémentaire se tient le mercredi matin. Avant et après ces horaires, ce sont les Clae des écoles qui prennent en charge les enfants.
Après trois mois, le premier bilan reste mitigé. Et du côté des parents, ça râle. Principale récrimination : « Les enfants sont fatigués, ils sont beaucoup de mal à se lever le matin, explique Michelle Lebas dont les deux filles de 8 et 10 ans et demi vont à l’école Jean-Jaurès. » Idem pour Ana Lalanne : « Mon fils, je vais le chercher à 16 h 15. En rentrant, il fait ses devoirs et repart car il a des entraînements de ping-pong plusieurs soirs par semaine. Il a des grosses journées et aucune coupure dans la semaine. »
Élodie Ballet récupère son fils de 7 ans entre midi et deux et dès 16 h 15 : « On a un peu l’impression de passer notre vie à l’école. Mais sinon ce n’est pas gratuit de le laisser. Pareil pour le mercredi avec le bus qu’il faut payer jusqu’au centre de loisirs, cela fait presque 8 euros la journée ! » Cette maman ne trouve cependant pas son enfant fatigué : « Ça ne change rien pour moi puisqu’il se lève tous les matins à 7 heures ! »
Un son de cloche qui résonne du mauvais côté aussi chez les représentants des parents d’élèves. « C’est bien pour l’apprentissage, explique Annie, mais ça a été difficile pour les parents de s’organiser et pour les enfants qui restent au Clae jusqu’à 18 h 30. » Élue au conseil d’école l’an dernier, cette maman regrette la façon dont ce dernier a été consulté.
« On nous a demandé notre avis, nous avons donc pris le temps d’expliquer aux parents de faire remonter leurs propositions. Le principal point était, pour l’école de Beyssac, de commencer à 8 h 30.Nous aurions aussi souhaité qu’il y ait deux tarifs le soir pour les enfants qui restent au Clae, que ceux qui partent à 17 h 30 paient moins que ceux qui restent jusqu’à 18 h 30. Nous avons rendu notre rapport et en guise de réponse, un questionnaire a été envoyé à tous les parents, comme si notre avis ne les avait pas intéressés. Je pense que ces nouveaux rythmes sont bien pour les enfants, j’ai toujours été pour mais je trouve inadmissible que ça se soit passé de cette façon. »
Un manque de consultation et d’organisation soulevé aussi par Jérémy Bestea élu au Conseil d’école pour la maternelle Herriot : « Pourquoi ne pas prendre un an pour tout planifier ? Il n’y a pas de projet éducatif territorial et seul le Clae colmate les brèches. Rien de concret n’est mis en place avec les associations mais je ne leur jette pas la pierre, c’est difficile et ça prend du temps. Ça n’a pas été bien préparé. Ce que je reproche à la réforme c’est que l’on nous a dit ça va être génial et maintenant c’est plutôt ne vous plaignez pas, au moins, à Marmande, on a le Clae. »


mercredi 27 novembre 2013

LES VRAIS CHIFFRES DE LA DéLINQUANCE par "LA DOCUMENTATION FRANçAISE"

Les chiffres de la délinquance pour l'année 2012 ont été rendus publics dans un rapport publié par "La Documentation Française". La lecture de ce document est très intéressante. Il peut en effet apparaître à nombre de Marmandais que la commune ait conquis un calme relatif, après avoir été citée en "exemple" dans la presse nationale comme une des zones les plus touchées par les cambriolages. L'absence de faits relatés est telle, que nombre d'entre nous se sont étonnés d'apprendre que la sécurité restait une des préoccupations premières de nos concitoyens. Effet de masse et de rumeurs pensions-nous.

Mais la réalité est toute autre. Voici le tableau qui explique pourquoi les Marmandais restent très sensibles à tout ce qui touche de près ou de loin à la sécurité de leurs biens et de leur personne. On y découvre avec effarement qu'entre 2011 et 2012 sur le territoire géré par la compagnie de gendarmerie de Marmande, les atteintes aux personnes ont augmenté de 39% et les atteintes aux biens de 8%. 

Le sentiment de nos concitoyens n'était donc ni décalé, ni exagéré, simplement conforme à la réalité. Car au total, la délinquance a augmenté de 12% sur l'ensemble de la zone gendarmerie de Marmande.

Fallait-il tenir ces chiffres cachés ?










Délinquance constatée par la compagnie de gendarmerie de Marmande


2011 2012 Evolution







Atteinte volontaire à l'intégrité physique 307 427 39,00%

violences physiques non crapuleuses 200 254 21,20%

violences physiques crapuleuses 24 26 8,00%

violences sexuelles 32 50 56,20%

menaces de violences 51 97 90,10%







Atteinte aux biens 1914 2084 8,80%







Escroqueries financières 422 445 5,45%







Criminalité organisée 10 12 20,00%







Infractions relevées par les services 142 210 47,80%

infractions à la législation sur les stupéfiants 81 159 96,30%












source: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/134000490/




dimanche 24 novembre 2013

AVIS DE GROS TEMPS SUR LE BUDGET MUNICIPAL

Gouverner c'est prévoir. Pour qui veut bâtir un budget municipal 2014 il est essentiel de réfléchir dès aujourd'hui aux grandes lignes et à l'équilibre général des comptes. Il y a pourtant une variable nouvelle qui risque de compliquer singulièrement le travail. Le gouvernement en effet a décidé de baisser de 850 Millions d'Euro sa contribution au financement des communes pour l'année prochaine, et d'au moins autant celle de 2015. Quelles en seront les conséquences pour notre ville?

Premièrement, il faut relever le silence du maire sur ce point. Lorsque le gouvernement Fillon a décidé de geler les dotations d'Etat, il s'est fait traiter de fossoyeur des communes. Le premier magistrat de Marmande n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier cette décision. Aujourd'hui, silence radio... Tout juste apprend-on par son entourage les difficultés à venir.

En second lieu, il faut se représenter ce que cette décision aura comme impact sur le budget 2014. D'après nos calculs, ce sont près de 400.000 € qu'il faudra trouver en recettes nouvelles ou en économies de fonctionnement pour équilibrer les comptes. Sachant que la plupart des postes sont soit quasi-incompressibles (énergie, charges générales) soit dotés d'une augmentation mécanique d'une année sur l'autre (salaires), il reste peu de possibilités: subventions, travaux.

Enfin, c'est ici que les choix politiques interviennent dans les arbitrages qui seront rendus: Va-t-on baisser les dotations au secteur associatif (sport, culture, enfance...) ou encore diminuer la part de budget dévolue à l'investissement sachant que nous réalisons déjà moitié-moins de travaux que partout ailleurs? Ou bien le choix sera-t-il d'augmenter les impôts juste après les élections?

Pour ce qui nous concerne, nous savons ce que nous ferons: Maintenir les besoins de fonctionnement afin que les employés communaux puissent assurer leurs fonctions, répondre aux besoins du monde associatif déjà fortement mis à contribution ces dernières années, refuser toute augmentation d'impôt qui serait préjudiciable au pouvoir d'achat des Marmandais. 

"Alors quoi" me direz-vous? 
La réponse tient dans le respect des compétences municipales, et elles seules. Nous demanderons aux Marmandais de payer pour ce que la commune doit assumer, et rien d'autre. Cette seule affirmation nous conduira aux économies nécessaires, nous vous le montrerons dans le cadre de notre projet pour l'alternance.





dimanche 17 novembre 2013

Internet et Marmande: un avenir à construire.

Le numérique, bien que n'étant encore que dans une situation de tâtonnement de ses domaines d'applications dans la vie municipale, est devenu quoi qu'il en soit un outil incontournable de la communication et de l'interactivité citoyenne de nos communes. Il sera demain (dans très peu de temps soyez-en certains) le premier moyen de contact, le premier vecteur d'information, le plus fréquent canal d'échange des relations élus-citoyens, voire même inter-citoyens.
Marmande dispose depuis le début des années 2000 de son site en ligne et aura su domestiques assez vite ce nouvel outil en obtenant la distinction de triple arobase décernée par l'organisme "Villes Internet".
Qu'est devenue cette implication dans le monde numérique dix ans après?
Malheureusement, le numérique marmandais s'est mis en mode hibernation depuis longtemps. Visitez la dernière mouture du site s'il faut vous convaincre du désintérêt de la majorité municipale pour la communication numérique. Les lacunes sont beaucoup trop longues à exposer, les ambitions inexistantes, les projets absents.
L'interactivité numérique citoyenne est pourtant un moyen facile et peu cher de limiter l'inégalité de l'accès à l'information et à l'intégration sociale. Il existe en effet un triple niveau d'inégalité des chances pour nos jeunes:
Le premier, le cercle familial. On n'évolue pas de la même manière dans sa scolarité selon le niveau social, culturel et professionnel des parents.
Le deuxième, au collège, suivant l'éloignement du lieu scolaire au domicile. Les déplacements matinaux et de fin de journée impliquent une fatigue supplémentaire et amputent de manière importante le temps de travail personnel par rapport à un collégien qui habite à cinq minutes de son établissement.
Le troisième enfin, majeur à mes yeux, l'accès à l'information. Selon les dernières études, 94% des foyers de cadres sont connectés, pour 50% des foyers ouvriers. C'est justement sur ce point que la collectivité peut niveler le déséquilibre des chances le plus facilement. Permettre à chaque collégien d'accéder en tout lieux et à chaque instant à Internet, c'est combler le fossé de l'inégalité de l'accès au savoir. Et il n'y a dans ce domaine rien de difficile ni d'exorbitant en terme de coût.
Voilà pourquoi l'organisation du lien numérique doit être une priorité dans un programme municipal. Sans parler de l'interactivité en matière culturelle, citoyenne, patrimoniale, économique et même sociale.

Marmande a accumulé un retard considérable en terme d'interactivité et d'échange numérique. Nous mettrons les bouchées doubles pour le combler.

Un exemple de l'intérêt des Marmandais pour internet? Le blog d'information que lisez en ce moment vient de passer la barre des 10.000 pages lues depuis le dix septembre...

Il me semblait important de le dire.



jeudi 14 novembre 2013

Article de Charlotte Pelletier "Le Petit Journal" sur la vente du tribunal

Marmande

12/11/2013

Daniel Benquet analyse les raisons qui selon lui guident Gérard Gouzes qui veut vendre le tribunal à VGA

Charlotte Pelletier

(Daniel Benquet s'interroge)



Daniel Benquet, candidat à la mairie de Marmande vient de signer une lettre info assez corrosive. Le Petit Journal lui a demandé pourquoi.
"Je suis conscient que la politique intègre le calcul et la stratégie. Je ne suis ni naïf ni angélique, seulement respectueux des personnes à qui je m'adresse. Quand les décisions des élus ne sont motivées que par l'objectif politicien, je dis stop. Nous atteignons alors la différence entre le marketing qui vise à enjoliver une situation, et l'organisation d'un pouvoir au service d'une ambition, ce que je combattrai sans cesse."
A quoi faites-vous allusion ?
"A la vente du Palais de Justice de Marmande à VGA (Val de Garonne Agglomération) . L'agglomération a besoin d'un siège en rapport avec ses activités. Soit. Mais pourquoi le Maire de Marmande est-il subitement pris d'une volonté urgente de céder ce bâtiment en contradiction avec les règles élémentaires de démocratie et de bonne gestion ? Reprenons les évènements : Face à l'inadéquation des services municipaux aux bâtiments communaux, j'ai pointé du doigt le problème de la sous-utilisation du Palais de Justice, qui appartient à tous les Marmandais. En effet contrairement aux affirmations du Maire de Marmande, c'est une justice à minima qui revient sur notre ville. J'ai donc listé les possibilités qui existent, dans le cadre d'une refonte totale de la vie du cœur de ville (urbanisme, vie sociale, circulation, stationnement, etc.). Je savais que par cette proposition j'allais faire réagir le président de l'Agglomération, qui a une toute autre vue de la situation."
Expliquez vous 
"Son problème est tout simple. Le maire de Marmande a intégré le fait que la défaite est chaque jour un peu plus inéluctable. Trente années de pouvoir accompagnées du clientélisme et du favoritisme que nous constatons tous, ont fait évoluer les mentalités. Les Marmandais sont aujourd'hui prêts à tenter l'aventure de l'alternance et à changer de voie. Le Maire le sait, et a donc réfléchi à une riposte. Il n'existe plus qu'une solution pour lui éviter de disparaître de la scène politique : rester coûte que coûte président de VGA et organiser au sein d'une citadelle imprenable le contre-pouvoir qui lui permettra d'attendre des jours meilleurs"
Qu' est -ce- qui vous fait penser cela ?
Sa déclaration de candidature à VGA avant même de savoir s'il sera démocratiquement représentatif de notre ville est un signe qui ne trompe personne. En fait, le président de VGA fait une campagne de réélection avec notre budget municipal. Marmande ne l'intéresse plus, c'est si vrai qu'il est capable d'y sacrifier l'intérêt des Marmandais.
Ce que vous dites est grave. Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que Gérard Gouzes sacrifie l'intérêt des Marmandais ?

Le Palais de Justice a été construit pour un montant de 4 Millions d'€ en 1994. Que je sache, le prix de l'immobilier de 1994 à 2013 n'a pas baissé, bien au contraire. Il revend aujourd'hui les trois-quarts du bâtiment pour 1,1 Millions d'€. Je comprends les maires de VGA qui acceptent cette proposition, ils réalisent l'affaire immobilière du siècle ! Mais cela au détriment des Marmandais. qui ont financé cet équipement sur leurs deniers. Et que l'on ne me parle pas des loyers encaissés ou des subventions versées, il reste le risque encouru, les intérêts payés, et quoi qu'il en soit, c'est un bâtiment municipal qui appartient donc à la collectivité. A ce sujet, le deuxième point d'achoppement très grave à mon avis, est la désinvolture avec laquelle il traite ses administrés. A-t-il seulement consulté la population ou le conseil municipal ? Bien sûr que non, comme d'habitude. Nous assistons donc à une vente dont les motivations sont politiques et le but ultime, l'affirmation d'un contre-pouvoir à celui qui émerge à Marmande. 

Propos recueillis par Charlotte Pelletier.

RYTHMES SCOLAIRES: la vérité cachée

La rentrée scolaire de septembre a subi le sort de chaque événement lorsqu'il est l'objet d'une profonde réforme: reportages, informations divergentes, parfois même surinformation suspicieuse voire désinformation malveillante. Ainsi a-t-on vu le ministre Vincent Peillon mettre en évidence au cours d'un journal de vingt heures d'audience nationale, la qualité de l'application de la réforme des rythmes scolaires à Marmande et l'adhésion de tous les parents d'élèves à cette nouvelle organisation du temps périscolaire.

Précisions tout de suite que les motivations qui ont inspiré cette réforme sont légitimes et ne souffrent aucune contestation. Voir à quel point le système scolaire français est défaillant dans ses résultats par rapport aux autres pays européens nous incline à ne rien refuser qui puisse améliorer la formation intellectuelle et l'acquis de connaissances de nos enfants.

Le moment de surprise de cette affirmation ministérielle passé, les différents avis glanés de manière parcellaire auprès des parents d'élèves nous révélaient une vérité qui se situait à l'opposé de l'annonce. Cette situation en a choqué plus d'un. Je vous laisse découvrir ci-dessous la lettre d'un parent d'élève qui nous révèle que bien loin d'un consensus, le dossier des rythmes scolaires a provoqué des inquiétudes chez les parents, les enseignants et les animateurs depuis le mois d'avril dernier. Les éléments permettant l'identification du parent en question ont été noircis en raison du risque inhérent à toute prise de position contraire aux volontés municipales qui persiste dans notre ville.
(cliquez sur le texte pour un agrandissement)




Voici donc la vérité sur l'approche marmandaise des rythmes scolaires comme on ne vous l'avait jamais présentée. A vous de juger.




lundi 11 novembre 2013

cérémonie du 11 novembre à marmande


La cérémonie commémorative du 11 novembre s'est déroulée ce matin dans une ambiance de recueillement. Une plaque en l'honneur et à la mémoire de Cédric Charenton, tombé au Mali, a été dévoilée par sa maman visiblement très émue.

Les messages délivrés par les discours des officiels sont unanimes sur la nécessité de retrouver et de défendre les valeurs communes dans des moments comme celui-ci.

Au retour, nous apprenions avec consternation les heurts et huées qui se sont manifestés à Paris pendant l'hommage de la Nation et de son représentant suprême aux Morts pour la France.

Rien ne peut excuser pareille faute de comportement vis à vis de notre Histoire et de ceux qui ont contribué à sa grandeur de leur vie. Il n'y avait aujourd'hui ni élu, ni candidat, ni socialiste, ni communiste, ni libéral ni centriste. Il y avait les représentants d'une Nation qui se souvient du sacrifice de ses enfants. Ce n'était rien de plus, mais tant à la fois. Certains ne l'ont manifestement pas compris.



l'étape marmandaise de jean lassalle

La venue de Jean Lassalle à Marmande a marqué les esprits de tous ceux qui, croyant encore à la sincérité de l'engagement politique, ont écouté ses motivations et son message. Un homme volontaire, qui doute, qui cherche à comprendre. 
De manière un peu étrange, le député-marcheur a tenu deux réunions chez nous (cas exceptionnel). Une petite explication s'impose.
Lorsqu'il arriva en vue de Marmande, la mairie fut contactée afin d'organiser l'accueil. Habituellement, le maire des communes traversées prévoit une rencontre oecuménique, hors du champ partisan, afin de permettre à tous d'écouter ce chantre de l'humanisme. Or ce soir-là, il fut invité salle Darouman, au beau milieu d'une réunion de propagande politique! Inutile de préciser que le maire-candidat socialiste se faisait un malin plaisir d'accueillir seul Jean Lassalle, pour l'instrumentaliser au mieux. 
Las pour le maire-candidat, le député-marcheur flaira le piège. Il me fit contacter par Bruno Dubos, responsable départemental du Modem, et m'octroya toute la matinée du samedi pour partager avec mes amis de l'alternance. 
Le piège n'avait pas fonctionné et la photographie de la réception de Jean Lassalle sur les blogs et sites du maire-candidat est éloquente. Quand on songe que la Salle des Illustres à Agen s'était révélée trop exiguë pour l'accueillir, on ne peut que déplorer le gâchis de cette réception truquée et ratée dont Jean Lassalle gardera je pense un souvenir plus que sombre.
Lisez ci-dessous le compte-rendu bienveillant qu'il a fait de son étape marmandaise, et notez comment il qualifie l'axe Marmande-Ste Bazeille sur son blog:











10h : vingt-deux personnes attendent Jean devant l’Hôtel de l’Europe. Jean
les convie au petit déjeuner.

Daniel Benquet, candidat à la mairie de Marmande est présent. Il encourage et
salue le courage de Jean qui explique sa démarche trans-partisane et sa ligne de
conduite qui lui permet de " rencontrer des personnes de toutes positions sociales,
politiques et religieuses".

"C’est un discours revivifiant » commente Daniel Benquet qui poursuit par une
question : « J’ai l’impression que le pouvoir de l’argent bloque le pouvoir
décisionnaire. Vous qui êtes proche des Hémicycles, dites-nous votre
sentiment s’il vous plait. »

Jean explique l’arrivée d’argent en masse des Amériques. Il invoque Confucius :
« L’argent est le meilleurs des outils mais le pire des maîtres ». Sur les députés :
« Nous avons des obligations d’ordre morale, humaine, et nous sommes
encadrés par des lois, mais nousallons dans la direction d’une ouverture du
champ des possibles pour les personnes qui ont de l’argent. »

Jean conclut en précisant qu'il a été reçu la veille par M le Maire Gouzes,
adversaire deM Benquet aux prochaines municipales, et qu’il apprécie
d'avoir pu rencontrer ces deuxhommes. Il se prête à quelques photos,
et invite chacun, seul ou en équipe à remplir lescahiers de l’espoir. Beaucoup
de personnes l’embrassent et lui souhaitent bon courage.

Sandrine, gérante de l’hôtel discute avec Jean lorsque tout le monde est parti.
Elle ditqu’elle n’a pas l’habitude de parler de ses problèmes lorsque Jean lui
demande commentmarche son affaire. Elle lui confie qu’elle marche avec 30%
de réservation seulement car une année après avoir acheté l’hôtel en 2007, un
hôtel Etap s’est monté sur Marmande avec 60 chambres, et qu’il y a trop
d’offres actuellement. Son affaire est donc en train de mourir.

Nous partons vers 15h avec Joan Taris et Gerald, bénévole de la radio Radio
Galère. Christine nous interpelle devant la gare, elle reconnait Jean et lui souhaite
bon courage.

Nous marchons le long de la D813. Beaucoup de personnes s’arrêtent, d’autres
klaxonnent. Jean trouve la sortie de la ville moche, hideuse et déclare que de
toute façon, "elles sont toutes pareilles maintenant avec leurs zones commerciales
à n’en plus finir et leurs panneaux publicitaires criards."

A un moment, nous quittons la départementale pour une petite route qui, nous
mène à la commune suivante.

Dans la commune de Sainte Bazeille, nous rencontrons Daniel et Pierrette :
« Montebourg, c’est un guignol. C’est un gouvernement à la con que nous avons,
qui taxe les entreprises de plus en plus et ça dégoute, on le voit bien, et ça
n’emploie plus ! Je suis de gauche vous savez, mais libérale pour les entreprises »,
nous dit Pierrette.

Nous nous installons dans le bar de Sainte Bazeille, et prenons un café. Il va être
18h. Jean aurait souhaité voir son fils jouer sur Canal + Rugby, mais comme il dit,
« c’est plus compliqué à trouver qu’une aiguille dans une botte de foin. »

Après ce café bienvenu, nous continuons la route. Joan Taris nous laisse continuer
et repart sur Bordeaux. Vers 19h, il se met à pleuvoir en même temps que la nuit
tombe. A partir de cet instant, plus personne ne s’arrêtera.

Jean réalisera tout de même une interview pour Radio entre deux mers au village
de Lamothe Landerron.

Nous arrivons au village de La Réole, vers 21h30.

samedi 2 novembre 2013

écotaxe: chronique d'une bonne idée dénaturée

Taxer les utilisateurs des réseaux routiers est en soi une bonne idée. Borloo et le Grenelle de l'environnement ont abordé le problème de la sur-utilisation des infrastructures selon un angle logique. Pourquoi dès lors cette taxe a-t-elle cristallisé les rancoeurs et les objections?

La réponse est d'une simplicité désarmante: parce qu'elle visait en priorité nos producteurs, nos transporteurs et nos grossistes. Comment accepter que les matières premières et productions agricoles issues de notre secteur primaire soient taxées lors de l'acheminement, puis après transformation et enfin avant mise en vente, alors que les produits manufacturés à l'étranger ne l'étaient qu'une seule fois, lors de l'acheminement? C'était là une conséquence illogique de l'ineptie d'un système qui n'aura pas été suffisamment étudié.

Taxer les véhicules qui transitent du Nord-Est (Bénélux, Allemagne) vers le Sud-Ouest (Péninsule Ibérique) ou du Sud-Est (Italie) vers le Nord en évitant les Alpes, était une nécessité. Ces milliers de Camions utilisent notre réseau routier sans aucune contre-partie hormis le péage (concession privée d'utilisation). Il y a donc une négation de l'impact écologique de ces transferts, pourtant majeur.

Une écotaxe efficace et acceptée de tous aurait pris en compte cet aspect d'atteinte à notre compétitivité et de sanction d'un transit qui ne nous concerne en rien. Alors n'y incluons pas les responsabilités d'un Sarkozy, d'un Fillon, d'un Borloo. Le principe était acté, il était intéressant. Encore fallait-il réfléchir un peu aux modalités de mise en place de cette taxe, ce que le gouvernement socialiste n'a pas su faire.