Chacun
le sait, le scrutin municipal confère aux élus un mandat de gestion
ou d'opposition. La réforme du mode de désignation des conseillers
communautaires permet un choix de ceux-ci par le citoyen. Il
s'agit-là d'une évolution qui renforce la clarté de la
représentation intercommunale.
La
logique voulue par le législateur, notamment pour ce qui concerne la
fidélité et la sincérité du choix électoral, sous entend que la
commune-centre ne soit pas écartée des décisions communautaires.
Imaginez l'agglomération de VGA présidée par un opposant
minoritaire à Marmande. Pensez un instant aux conséquences en terme
d'affrontement partisan, de clanisme, de politisation. Laissez à
votre esprit la capacité d'anticipation nécessaire pour voir le
caractère antidémocratique d'une telle situation. Laisser croire
qu'une majorité marmandaise puisse devenir une minorité dans
l'agglomération est une tromperie sans nom à laquelle nous ne
laisserons jamais l'occasion de prendre corps.
Si
certains croient pouvoir gérer VGA sans l'approbation des Marmandais
ils commettent une double faute: morale, en voulant s'imposer coûte
que coûte comme au bon vieux temps de la quatrième république pour
satisfaire un ego démesuré ou une carrière chancelante, et
politique vis à vis de la population qui demande à ses élus d'être
à l'écoute de ses préoccupations.
L'échéancier
de la gouvernance communautaire doit être scrupuleusement observé
et ne peut donc intervenir qu'après l'élection municipale. C'est le
seul moyen de tenir ses engagements vis à vis de ses concitoyens,
mais surtout de manifester son respect envers les maires des autres
communes de VGA et de leurs administrés. Et que dire de l'offense
qui leur est faite en préjugeant de leur avis...
L'intérêt
communautaire est en jeu, sachons calmer certaines ardeurs malvenues.
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