samedi 8 mars 2014

La cuisine électorale est arrivée.

L'avertissement que j'avais prononcé dans ma lettre-info n°19 - J'espère que cette fin de campagne gardera le calme, la sérénité et la dignité que nous avons su lui imprimer jusqu'à aujourd'hui. Pour ce qui nous concerne, il n'y a pas la moindre ambiguïté à ce sujet - n'aura pas tenu bien longtemps pour voir mes craintes se faire jour. Mais lorsque j'emploie le mot craintes, ce n'est pas pour la portée des événements qu'il qualifie en les assombrissant, mais plutôt en relation avec l'existence ou non d'un énième coup politique ou tordu de dernière minute dont nos concitoyens se sont lassés depuis bien longtemps.

Rappelons l'épisode de la « mallette diplomatique » chargée de procurations qui n'arrivèrent que trois jours après le scrutin en 1994. Celui de la liste dissidente de droite en 1995, constituée au vu et su de tous les marmandais par les proches du maire de Marmande avec l'appui de son « frère de Villeneuve ». Celui peu glorieux de la destruction d'une vie (celle d'un colistier) et d'une liste (la mienne en 2004) après l'accusation de pédophilie portée contre l'un de mes compagnons. Cette horrible affaire était arrivée avec beaucoup d'à-propos cinq jours avant le scrutin. Mais alors que dès les premières heures de l'enquête mon compagnon de route avait été considéré comme étranger à une affaire qui arrangeait trop de monde (Un certain journaliste de presse, un certain commissaire, et un certain maire, tous trois « frères »), un article assassin enterrait nos chances de concourir à armes égales.

Cette élection ne pouvait faire exception à la règle. Et comme les autres, le point de départ de cette turpitude politique aura nécessité une mauvaise nouvelle pour le maire. D'après nos renseignements, un certain vendredi, toutes les réunions de travail ont été déprogrammées pour organiser un « »conseil de guerre ». L'annonce d'une enquête qui donnait le maire de Marmande battu par ma liste indépendante venait de tomber.

Dès lors, branle-bas de combat, présence tous azimuts sur le terrain, et réflexion intense pour savoir comment faire couler cette liste concurrente qui ose devenir majoritaire. La solution est vite trouvée : permettre au Front National de déposer la sienne. Ce qui sera fait quelques jours plus tard. Coïncidence ?

Voilà donc une belle tambouille électorale qui se pare du manteau de la respectabilité. Des comportements qui sont si peu dignes de notre ville et qu'il nous faut dénoncer de la manière la plus véhémente qui soit. Le FN a le droit de se présenter aux scrutins de notre pays, soit ! Ceci n'est en rien contestable. Mais leur faciliter la tâche alors qu'ils n'en sont pas capables par eux-mêmes, et surtout leur offrir la possibilité de mettre en piste des candidats si peu concernés, sont des entorses supplémentaires au pacte moral municipal, une insulte aux valeurs de cohésion que chacun se doit de défendre, et une atteinte grave au respect des électeurs.


Le seul aspect positif de cette histoire réside dans le parallèle que les Marmandais ont établi avec les histoires passées. Ils ont déjà compris et d'après ce que j'entends, sauront sanctionner cette situation.


1 commentaires:

Dehaine a dit…

A enfin parlons vrai et s'il faut rafraichir la mémoire Gouzienne il suffit de l'inviter à consulter un billet de mon blog Marmandeinfo de 2004 http://www.marmandeinfo.com/article-1671647.html
Je ne m'étendrai pas plus sur cette affaire scandaleuse car j'en conserve un excellent dossier "Gérard s'est gagné ... communication d'un certain OPJ " .Je suis un homme libre sur mon blog depuis ce temps et j'ai de la mémoire et quelques archives.
Bon courage Daniel Benquet. Je vous encourage à publier mon commentaire car Marmandeinfo est libre.
Dehaine Bernard