lundi 11 novembre 2013

l'étape marmandaise de jean lassalle

La venue de Jean Lassalle à Marmande a marqué les esprits de tous ceux qui, croyant encore à la sincérité de l'engagement politique, ont écouté ses motivations et son message. Un homme volontaire, qui doute, qui cherche à comprendre. 
De manière un peu étrange, le député-marcheur a tenu deux réunions chez nous (cas exceptionnel). Une petite explication s'impose.
Lorsqu'il arriva en vue de Marmande, la mairie fut contactée afin d'organiser l'accueil. Habituellement, le maire des communes traversées prévoit une rencontre oecuménique, hors du champ partisan, afin de permettre à tous d'écouter ce chantre de l'humanisme. Or ce soir-là, il fut invité salle Darouman, au beau milieu d'une réunion de propagande politique! Inutile de préciser que le maire-candidat socialiste se faisait un malin plaisir d'accueillir seul Jean Lassalle, pour l'instrumentaliser au mieux. 
Las pour le maire-candidat, le député-marcheur flaira le piège. Il me fit contacter par Bruno Dubos, responsable départemental du Modem, et m'octroya toute la matinée du samedi pour partager avec mes amis de l'alternance. 
Le piège n'avait pas fonctionné et la photographie de la réception de Jean Lassalle sur les blogs et sites du maire-candidat est éloquente. Quand on songe que la Salle des Illustres à Agen s'était révélée trop exiguë pour l'accueillir, on ne peut que déplorer le gâchis de cette réception truquée et ratée dont Jean Lassalle gardera je pense un souvenir plus que sombre.
Lisez ci-dessous le compte-rendu bienveillant qu'il a fait de son étape marmandaise, et notez comment il qualifie l'axe Marmande-Ste Bazeille sur son blog:











10h : vingt-deux personnes attendent Jean devant l’Hôtel de l’Europe. Jean
les convie au petit déjeuner.

Daniel Benquet, candidat à la mairie de Marmande est présent. Il encourage et
salue le courage de Jean qui explique sa démarche trans-partisane et sa ligne de
conduite qui lui permet de " rencontrer des personnes de toutes positions sociales,
politiques et religieuses".

"C’est un discours revivifiant » commente Daniel Benquet qui poursuit par une
question : « J’ai l’impression que le pouvoir de l’argent bloque le pouvoir
décisionnaire. Vous qui êtes proche des Hémicycles, dites-nous votre
sentiment s’il vous plait. »

Jean explique l’arrivée d’argent en masse des Amériques. Il invoque Confucius :
« L’argent est le meilleurs des outils mais le pire des maîtres ». Sur les députés :
« Nous avons des obligations d’ordre morale, humaine, et nous sommes
encadrés par des lois, mais nousallons dans la direction d’une ouverture du
champ des possibles pour les personnes qui ont de l’argent. »

Jean conclut en précisant qu'il a été reçu la veille par M le Maire Gouzes,
adversaire deM Benquet aux prochaines municipales, et qu’il apprécie
d'avoir pu rencontrer ces deuxhommes. Il se prête à quelques photos,
et invite chacun, seul ou en équipe à remplir lescahiers de l’espoir. Beaucoup
de personnes l’embrassent et lui souhaitent bon courage.

Sandrine, gérante de l’hôtel discute avec Jean lorsque tout le monde est parti.
Elle ditqu’elle n’a pas l’habitude de parler de ses problèmes lorsque Jean lui
demande commentmarche son affaire. Elle lui confie qu’elle marche avec 30%
de réservation seulement car une année après avoir acheté l’hôtel en 2007, un
hôtel Etap s’est monté sur Marmande avec 60 chambres, et qu’il y a trop
d’offres actuellement. Son affaire est donc en train de mourir.

Nous partons vers 15h avec Joan Taris et Gerald, bénévole de la radio Radio
Galère. Christine nous interpelle devant la gare, elle reconnait Jean et lui souhaite
bon courage.

Nous marchons le long de la D813. Beaucoup de personnes s’arrêtent, d’autres
klaxonnent. Jean trouve la sortie de la ville moche, hideuse et déclare que de
toute façon, "elles sont toutes pareilles maintenant avec leurs zones commerciales
à n’en plus finir et leurs panneaux publicitaires criards."

A un moment, nous quittons la départementale pour une petite route qui, nous
mène à la commune suivante.

Dans la commune de Sainte Bazeille, nous rencontrons Daniel et Pierrette :
« Montebourg, c’est un guignol. C’est un gouvernement à la con que nous avons,
qui taxe les entreprises de plus en plus et ça dégoute, on le voit bien, et ça
n’emploie plus ! Je suis de gauche vous savez, mais libérale pour les entreprises »,
nous dit Pierrette.

Nous nous installons dans le bar de Sainte Bazeille, et prenons un café. Il va être
18h. Jean aurait souhaité voir son fils jouer sur Canal + Rugby, mais comme il dit,
« c’est plus compliqué à trouver qu’une aiguille dans une botte de foin. »

Après ce café bienvenu, nous continuons la route. Joan Taris nous laisse continuer
et repart sur Bordeaux. Vers 19h, il se met à pleuvoir en même temps que la nuit
tombe. A partir de cet instant, plus personne ne s’arrêtera.

Jean réalisera tout de même une interview pour Radio entre deux mers au village
de Lamothe Landerron.

Nous arrivons au village de La Réole, vers 21h30.

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