dimanche 15 septembre 2013

Lot-et-Garonne : l'ambiguïté socialiste.

Lot-et-Garonne : l'ambiguïté socialiste.


L'équilibre social de notre département ne fait plus rêver qui suit avec assiduité les données économiques publiées par les administrations ou certains médias d'analyse. La vision des verts coteaux au sein desquels s'organise une ruralité créatrice de richesses et pourvoyeuse d'activité pour les villes voisines a vécu. La réalité est aujourd'hui toute autre. Que découvre aujourd'hui le visiteur arrivant sur nos terres ?

Une campagne moribonde dans laquelle la réalité économique défendue par certains conseillers techniques a sacrifié l'unité productrice de qualité et intégrée dans les circuits économiques courts (producteurs et transformateurs ou consommateurs locaux) au profit des grandes organisations industrielles alimentant le marché national. Les premières fournissaient du travail au village et des tomates plein champ, les secondes emploient des saisonniers venant de loin et envoient leur production aux usines. Certes il faut les deux pour nourrir les Lot-et-Garonnais et ramener de la richesse dans notre département. Mais le déséquilibre créé nous rappelle étrangement les mutations des milieux de l'industrie métallurgiques du Nord, avec les mêmes conséquences sociales et humaines.

Des villes calquées sur le même mode de développement où les centres se désertifient au profit de couronnes vouées au commerce de masse à coût modéré (à voir...), rompant le lien social traditionnel de nos gros bourgs animés de province qui bourdonnaient comme des ruches. Qui ne se souvient avec nostalgie du marché de Marmande, le samedi matin il y a vingt ou trente ans? Rajoutons à cela certains investissements qui flattent plus les ego des édiles qu'ils ne résolvent des problèmes économiques, urbains ou sociaux. Parlons également des taxes locales qui font dresser les cheveux sur la tête des propriétaires et des locataires lorsqu'ils les comparent à celles des grandes villes françaises ou des cités balnéaires. Pour quels avantages ? Évoquons sans crainte le pourcentage grandissant de ceux qui se voient contraints de requérir les services des « Restos du Coeur », du « Secours Catholique », du « Secours Populaire », de « Saint-Vincent-de-Paul » pour compléter l'aide du Centre Communal d'Action Sociale.

Nous pourrions alors légitimement imaginer nos élus empreints de compassion et imprégnés d'un sacerdoce de circonstance. Mais qu'observons-nous dans la réalité? Il suffit de comparer ces images pour se rendre compte de l'extrême ambiguïté du pouvoir socialiste local. Malheureusement le cas Camani n'est pas une exception. Regardez autour de vous, comptez les responsabilités, les mandats, les postes désignés pour chaque élu et vous verrez une organisation qui a tissé sa toile dans tous les secteurs de la société Lot-et-Garonnaise pour mieux la contrôler et garder ce pouvoir chèrement acquis.

Lot-et-Garonnais, Marmandais, le temps d'élus concernés par l'intérêt général et tournant le dos aux clanismes et aux clientélismes est venu.


Les six premières places des cumulards d'Aquitaine occupées par des élus socialistes...
source : Sud-Ouest

On voit bien sur ce tableau que le Lot-et-Garonne est largement et de manière homogène en queue de peloton pour les revenus par rapport au reste de l'Aquitaine. Seule la ville de Nérac approche la moyenne régionale. La place de Marmande est peu enviable puisque même les plus aisés ne compensent pas les plus précaires. Colonne de gauche, le revenu par personne des 10% les plus pauvres avant aide sociale. Colonne centrale le revenu médian de la population. Colonne de droite le revenu des 10% les plus riches.
Source : Sud-Ouest



2 commentaires:

atreides a dit…

Bonjour, pouvez-vous nous indiquer quels sont les mandats et les indemnités cumulées s'il vous plaît?

Unknown a dit…

Réponse à Atréides :
L'indemnité d'un sénateur est de 7100 € mensuels. Etant donné le nombre de mandats de Mr Camani, il est soumis au plafond qui est de 8272€ bruts.
A cette somme il faut ajouter 6400€ d'indemnités pour frais de mandat (non soumis au cumul), et 7548€ pour frais d'employés (non soumis au cumul).
Ajoutons encore : Les moyens matériels du Sénat (courriers...) Les voyages, les prêts préférentiels pour logement.

Pour un député, le cumul maximum est de 8231€ + tous les autres avantages, à peu de choses près ceux des Sénateurs.