Lot-et-Garonne : l'ambiguïté socialiste.
L'équilibre social de notre
département ne fait plus rêver qui suit avec assiduité les
données économiques publiées par les administrations ou certains
médias d'analyse. La vision des verts coteaux au sein desquels
s'organise une ruralité créatrice de richesses et pourvoyeuse
d'activité pour les villes voisines a vécu. La réalité est
aujourd'hui toute autre. Que découvre aujourd'hui le visiteur
arrivant sur nos terres ?
Une campagne moribonde dans laquelle la
réalité économique défendue par certains conseillers techniques a
sacrifié l'unité productrice de qualité et intégrée dans les
circuits économiques courts (producteurs et transformateurs ou
consommateurs locaux) au profit des grandes organisations
industrielles alimentant le marché national. Les premières
fournissaient du travail au village et des tomates plein champ, les
secondes emploient des saisonniers venant de loin et envoient leur
production aux usines. Certes il faut les deux pour nourrir les
Lot-et-Garonnais et ramener de la richesse dans notre département.
Mais le déséquilibre créé nous rappelle étrangement les
mutations des milieux de l'industrie métallurgiques du Nord, avec
les mêmes conséquences sociales et humaines.
Des villes calquées sur le même mode
de développement où les centres se désertifient au profit de
couronnes vouées au commerce de masse à coût modéré (à
voir...), rompant le lien social traditionnel de nos gros bourgs
animés de province qui bourdonnaient comme des ruches. Qui ne se
souvient avec nostalgie du marché de Marmande, le samedi matin il y
a vingt ou trente ans? Rajoutons à cela certains investissements qui
flattent plus les ego des édiles qu'ils ne résolvent des problèmes
économiques, urbains ou sociaux. Parlons également des taxes
locales qui font dresser les cheveux sur la tête des propriétaires
et des locataires lorsqu'ils les comparent à celles des grandes
villes françaises ou des cités balnéaires. Pour quels avantages ?
Évoquons sans crainte le pourcentage grandissant de ceux qui se
voient contraints de requérir les services des « Restos du
Coeur », du « Secours Catholique », du « Secours
Populaire », de « Saint-Vincent-de-Paul » pour
compléter l'aide du Centre Communal d'Action Sociale.
Nous pourrions alors légitimement
imaginer nos élus empreints de compassion et imprégnés d'un
sacerdoce de circonstance. Mais qu'observons-nous dans la réalité? Il
suffit de comparer ces images pour se rendre compte de l'extrême
ambiguïté du pouvoir socialiste local. Malheureusement le cas
Camani n'est pas une exception. Regardez autour de vous, comptez les
responsabilités, les mandats, les postes désignés pour chaque élu
et vous verrez une organisation qui a tissé sa toile dans tous les
secteurs de la société Lot-et-Garonnaise pour mieux la contrôler
et garder ce pouvoir chèrement acquis.
Lot-et-Garonnais, Marmandais, le temps d'élus concernés par l'intérêt général et tournant le dos aux clanismes et aux clientélismes est venu.
Les six premières places des cumulards d'Aquitaine occupées par des élus socialistes... source : Sud-Ouest |
2 commentaires:
Bonjour, pouvez-vous nous indiquer quels sont les mandats et les indemnités cumulées s'il vous plaît?
Réponse à Atréides :
L'indemnité d'un sénateur est de 7100 € mensuels. Etant donné le nombre de mandats de Mr Camani, il est soumis au plafond qui est de 8272€ bruts.
A cette somme il faut ajouter 6400€ d'indemnités pour frais de mandat (non soumis au cumul), et 7548€ pour frais d'employés (non soumis au cumul).
Ajoutons encore : Les moyens matériels du Sénat (courriers...) Les voyages, les prêts préférentiels pour logement.
Pour un député, le cumul maximum est de 8231€ + tous les autres avantages, à peu de choses près ceux des Sénateurs.
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